Le consortium OPT-MVAC (Optimisation de l’adoption du vaccin antipaludique) a tenu sa réunion de lancement du 28 avril au 2 mai 2025 à Rabat, au Maroc. Accueillie par le Centre Collaborateur de Rabat (CCR), qui pilote le volet sécurité et pharmacovigilance d’OPT-MVAC, cette réunion a permis aux partenaires de se rencontrer et de participer à des formations de perfectionnement en pharmacovigilance. L’objectif était de garantir que cette composante essentielle demeure une priorité lors du lancement et de la mise en œuvre de nouvelles stratégies de vaccination, comme celle du vaccin antipaludique.
Cet événement a réuni des représentants des programmes nationaux de vaccination, de lutte contre le paludisme et de pharmacovigilance des pays partenaires d’OPT-MVAC, ainsi que des partenaires institutionnels, des experts invités et des modérateurs. Pendant cinq jours, les participants ont défini les activités et les objectifs du projet, partagé l’état d’avancement de l’introduction et de la mise en œuvre du vaccin antipaludique dans leurs pays respectifs et participé à des activités de formation, notamment des simulations et des travaux de groupe favorisant l’apprentissage pratique et la collaboration.
Priorité à la sécurité et à la coordination
Le projet OPT-MVAC, qui soutient la recherche sur la mise en œuvre menée par les programmes nationaux de vaccination, de lutte contre le paludisme et de pharmacovigilance, a mis l’accent, lors de sa réunion de lancement, sur l’amélioration de la coordination entre ces programmes afin de renforcer la sécurité et l’efficacité des campagnes de vaccination contre le paludisme.
Les sessions de formation ont porté sur les recommandations de l’OMS relatives à la sécurité des vaccins, à la notification des effets indésirables, à la gestion de crise et à la communication des risques. Les expériences nationales – notamment le modèle de coordination du Bénin, l’approche du Maroc en matière de surveillance des vaccins contre la COVID-19 et l’utilisation de Vigiflow par le Ghana et le Burkina Faso – ont mis en lumière les bonnes pratiques susceptibles d’éclairer le déploiement du vaccin antipaludique. Les participants ont également été invités à élaborer des plans d’action nationaux pour renforcer les systèmes de coordination et de notification.
Instaurer la confiance par la collaboration
Des systèmes de pharmacovigilance robustes sont essentiels pour protéger les patients, instaurer la confiance du public et orienter les politiques fondées sur des données probantes. La réunion a souligné l’importance de la collaboration, du renforcement des capacités et de l’optimisation des ressources pour confirmer la sécurité des vaccins et garantir le succès de la vaccination contre le paludisme dans toute la région.
À la fin de la semaine, les pays avaient identifié les priorités pour améliorer la surveillance et le partage des données et avaient jeté les bases d’une coopération continue, notamment par le biais du nouveau sous-groupe régional sur la sécurité des vaccins (ReSaG) du consortium – une étape importante vers une mise en œuvre sûre et efficace du vaccin contre le paludisme dans l’ensemble du réseau OPT-MVAC et au-delà.